8 mars 2021, journée internationale des droits des femmes
Depuis 1946, l’égalité femmes-hommes est un principe constitutionnel… du moins théoriquement… Dans les faits, les femmes subissent des inégalités à plusieurs étapes de leur vie.
Tou.te.s ensemble, faisons en sorte :
- de ne laisser aucune place au sexisme ni aux violences physiques et sexuelles dès le plus jeune âge ;
- que notre place dans l’espace public soit respectée et nous garantisse la sécurité, en commençant par les cours d’écoles qui doivent laisser s’épanouir ensemble filles et garçons ;
- de permettre aux femmes de choisir librement et en toute confiance, métier, sport(s), expression artistique et culturelle, etc. ;
- que toutes aient accès aux protections périodiques ;
- que le droit à la contraception et le droit l’IVG soient garantis, et que nos choix soient respectés ;
- que l’égalité salariale soit appliquée à travail égal ainsi que l’accession aux promotions professionnelles ;
- de permettre aux femmes victimes de violence la possibilité de se protéger en préservant le quotidien de leurs enfants si nécessaire ;
- que les femmes participent à la vie citoyenne ;
- de permettre aux femmes de porter leurs convictions politiques et d’être élues ;
- de permettre aux femmes de vivre selon leurs choix, selon leur orientation sexuelle, avec des partenaires librement choisis ;
- de permettre aux femmes d’être elles-mêmes.
L’égalité est un droit fondamental, c’est pourquoi les pouvoirs publics doivent tout faire pour réduire les discriminations pour faire vivre le vivre ensemble, le pacte républicain.
Le 8 mars, c’est la journée internationale des droits des femmes. Une journée pour remercier celles et ceux qui ont fait avancer ces droits, pour rendre visible ces luttes, ces conquêtes et tout ce qu’il nous reste à gagner.
Astrid Brobecker & Pauline Le Fur
1 RÉPONSE
Mesdames Brobecker et Le Fur, vous avez parfaitement raison de rappeler à propos du 8 mars que l’égalité est à la fois un droit fondamental et un principe essentiel du pacte républicain. Je vous en remercie.
Vous avez également raison d’insister sur le fait qu’il ne s’agit pas seulement de généralités théoriques mais de droits effectifs à conquérir pour et par les femmes dans toutes les circonstances de la vie.
L’écriture inclusive est-elle un moyen d’y parvenir? Je n’en suis pour ma part pas certaine.
Notre langue française est en effet une langue genrée de façon inégalitaire. On peut y songer à propos des hésitations concernant le ou la Covid-19. L’usage hésite. Cependant l’Académie française, gardienne des bons usages de la langue, a tranché : ce sera la Covid en référence à la maladie et non au virus.
Pourquoi dit-on le week-end, alors qu’on pourrait fort bien se référer à la fin de la semaine et employer l’article féminin, comme le suggérait, dans “Grand bien vous fasse”, un des interlocuteurs de l’émission du 10 mars consacrée aux répercussions de l’épidémie sur notre société. Le week-end est une bonne chose quand il n’est pas confiné et la Covid est détestable.
Les amateurs de mythologie savent bien que tous les maux sortirent de la jarre de Pandore et que c’est elle qui, malgré l’interdit, ouvrit le récipient scellé.
Notre grammaire est pleine de subtilités et d’exceptions, mais elle n’a que deux genres. Et, comme on le sait au moins depuis Vaugelas, dans les accords de genre, orthographiquement et grammaticalement parlant, le masculin l’emporte sur le féminin, toute idéologie mise à part, bien entendu.
Comme le chantait Charles Trenet, le soleil a rendez-vous avec la lune. Toutefois, en langue allemande, par exemple, les articles sont inversés et la soleil et le lune s’attendent. L’allemand possède aussi, comme le latin, un genre neutre inconnu de notre français.
Mais, pour en revenir à la pandémie actuelle, la population française ou européenne, masculine, féminine ou transgenre, éprouve de grandes difficultés à se faire vacciner.
Michèle Dorothée.