A la soupe !
En politique, il y a deux approches :
– la première qui consiste à rassembler sur la base d’un projet ambitieux et de valeurs communes;
– la seconde qui consiste à pratiquer le débauchage individuel.
Comme les deux mamelles du projet de Laurent Vastel sont les petits fours et les jeux d’eau, on peut supposer que tous les anciens socialistes cités dans les présents articles et notamment Mme Bekiari sont soit particulièrement gourmands sur les petits fours soit sont motivés par les avantages de la fonction (Indemnité mensuelle de 900 euros environ pour un adjoint, frais de mandat, …).
Les lignes politiques peuvent bouger et certains élus peuvent décider de changer de bord politique. Mais le faire pour aller à la soupe et en toute opacité est particulièrement choquant.
Pour rebondir sur le dernier article de M. Croland, on finit par se demander si ces ralliements opportuniste en masse de seconds couteaux ne relèvent pas d’une stratégie cachée de l’opposition pour détruire la crédibilité de la future équipe de Laurent Vastel !
Véronique Lafarge
3 RÉPONSES
En tous les cas, la seconde approche ne signifie pas que les électeurs qui se sont gavés de petits fours pendant cette mandature et qui n’apprécient pas ces revirements de chapelles reportent leur suffrage sur ceux qui se revendiquent de la première.
Le score du parti majoritaire des abstentionnistes va immanquablement augmenter
Et les petits papiers qui sortiront des urnes transparentes en 2020 permettront encore moins qu’en 2014 à l’heureux élu de revendiquer sa large victoire…
Nous n’avions pas compris en fait. C’est le Maire qui rejoint Mme Bekiari et non le contraire puisque notre édile rejoint officiellement en marche et Thierry Solère…
J’aimerais bien savoir ce qu’en pensent les républicains historiques de notre ville: Guilleminot, Porcheron, Ribatto, Constant, Bigret et compagnie…
A ce stade de la réflexion, je propose un vaste débat communal sur certains mots de la langue française : opportunisme, envergure, courage, identité, valeur, politique, antécédent, histoire, lumière(s)….
Est-il besoin d’ajouter un gros mot qui fâche ? Allez j’ose et j’ajoute “démocratie” !