21 décembre 2024 | 17:39
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Assises du RER B

Il y a quelques mois, j’ai signé, comme de nombreux élues et élus, l’appel collectif pour la tenue des Assises du RER B (texte ci-dessous).

J’ai participé ce jour, sur invitation de Charlotte Blandiot-Faride, maire de Mitry-Mory, qui face à l’absence de Valérie Pecresse, a organisé les assises du RER B. Usagers, cheminots, élues et élus ont échangé sur les délabrements du RER B, utilisé quotidiennement par un million de franciliens.

D’abord la parole a été donnée aux associations d’usagers : Chantal Demay-Meijas, pour la defense des riverains du CDG express, et Marie-Hélène Wittersheim, pour Courb.

Ensuite aux syndicalistes : Yannick Stec, conducteur de RER B et syndicaliste RATP et Kamal Afassi, syndicaliste SNCF

Puis aux parlementaires et aux maires : Ersilia Soudais, députée de Seine-et-Marne, Laurence Cohen, sénatrice du Val-de-Marne et Stephane Blanchet, maire de Sevran

Puis la parole aux conseillers régionaux et départementaux : Philippe Juraver, conseiller régional de Seine-et-Marne, Céline Malaisé, conseillère régionale Paris, Jean-Baptiste Pegeon, conseiller régional Paris et moi.

J’ai indiqué qu’il y a eu 600 incidents sur RER B en 2022, donc 50 par mois, près de deux par jour : rail cassé, rupture de caténaire, panne de signalisation… avec un trafic perturbé même quelques fois une journée entière. Il n’y a quasiment pas de jour sans panne ou retard.

A Fontenay aux roses, c’est la double peine, car nous sommes sur la branche Robinson donc en cas de dysfonctionnement, annulation de trains, arrêt de RER à la place ou à Denfert.

Les gros dysfonctionnements du RER B ont des conséquences :

  • Sociales : retards des élèves, des étudiants, des travailleurs, du stress, des désorganisations au travail, dans les familles,
  • Sur l’emploi, retard et renonciation à l’embauche
  • Environnementales : certaines personnes reprennent leur voiture, certaines aussi le vélo, mais cela dépend du réseau cyclable, à Fontenay-aux-Roses, il n’y a pas.

S’agit-il de préparer, sans le dire, la privatisation des transports en commun en Ile-de-France ?

Au conseil municipal du 12 décembre 2022, j’ai porté un vœu (document joint ci-dessous), au nom des 7 élus EELV, PS et PRG, un vœu factuel sur les grosses difficultés et d’importants temps d’attente pour demander, dans ce contexte d’accélération majeure de crise sociale, d’inflation et de dérèglement climatique, une amélioration des transports en commun et le gel du prix du pass Navigo. Le vote de ce vœu a été reporté au prochain CM soit disant pour le reformuler, mais il est trop tard puisque le pass navigo a été augmenté.

J’ai rapellé le vœu de Françoise Zinger (PCF) en 2019, sur l’amélioration du RER B (signalisation automatique, nouvelles rames, et surtout agrandissement du tunnel, goulot d’étranglement) avec l’abandon du CDG express, vœu qui avait été rejeté par la majorité aussi.

Il y a un collectif qui œuvre pour les transports dont RER B : le CARRRO (Collectif des Associations Riveraines du RER B Robinson).

Les transports publics ne peuvent pas être laissés à l’abandon. Il faut un investissement massif dans les transports en commun pour tous, indispensable socialement et pour la transition écologique.

Avec 250 élus d’Île-de-France, nous avons écrit à Elisabeth Borne au sujet de la privatisation de nos transports publics. À ce jour, aucune réponse, alors que des millions d’usagers galèrent tous les jours, avec en plus un pass navigo augmenté.

Astrid Brobecker
Conseillère municipale, Conseillère départementale

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