Conseils de lecture confinée : un peu de sport pour garder la forme et le moral !
Je ne sais pas si on vous l’a déjà dit, mais les sports d’endurance conduisent le corps à produire des endorphines qui ont sur le cerveau des effets euphorisants équivalents à ceux de la marijuana. Si, si ! N’en concluez pas que fumer un joint vaut tout autant qu’une heure de vélo, de marche ou de course à pied ; dans la durée, ça n’a pas du tout les mêmes effets sur la santé !
J’essaie de me maintenir en forme en pratiquant régulièrement trois sports. Dans l’ordre historique :
- le vélo : j’ai commencé à la campagne quand j’étais môme. J’ai repris au milieu des années 80, d’abord sur les routes de la vallée de Chevreuse, puis en VTT dans les forêts du sud-ouest parisien.
Je vous conseille la lecture de Poulidor, par Raymond Poulidor, chez Mareuil Éditions. Pour être honnête, je ne l’ai pas lu, mais mon épouse et moi l’avons offert à son père, après avoir rencontré Poupou au salon du livre de Paris il y a quelques années. Mon beau-père s’est régalé !
- La course à pied : j’ai recommencé après avoir arrêté de fumer au milieu des années 2000. Je ne vous en dit pas plus car c’est une très longue histoire…
Je vous conseille la lecture de Courir, de Jean Echenoz, aux Éditions de Minuit. La vie, à peine romancée, d’Emil Zátopek. Vous ne savez pas qui c’est ? Une très bonne raison de plus de lire cet excellent bouquin !
- Le golf, que j’ai découvert au milieu des années 2000, et qui est pour moi l’arme absolue anti-stress : il faut être tellement concentré sur son geste qu’on en oublie tout le reste ! 2 heures de golf le week-end et on est zen pour la semaine !
Je vous conseille la lecture de Toutes mes leçons de golf, de Jack Niklaus, aux Éditions Solar. Une référence !
Contrairement à la course à pied et au vélo, sauf rares exceptions, on ne peut pas jouer au golf autour de son pâté de maisons pendant le confinement… Mais une légende (?) veut qu’un joueur de haut niveau, emprisonné quelques années, a répété ses gestes tous les jours, mentalement, dans sa cellule, et qu’à sa sortie de prison il n’avait rien perdu de son niveau de jeu… Alors, nous pouvons essayer quelques semaines au salon, non ?
Tous ces bouquins peuvent être commandés chez votre libraire préféré ! Chez moi, à Fontenay-aux-Roses, c’est à la librairie Les pêcheurs d’étoiles, où on peut aller retirer les bouquins commandés par messagerie, les mardis, jeudis et samedis, de 10h à 13h et de 18h à 20h pendant la période de confinement.
Les deux premiers existent également en version numérique.
Michel Giraud
2 RÉPONSES
Et pourquoi pas ; “Autoportrait de l’auteur en coureur de fond” de Haruki Murakami, auteur japonais, paru en collection 10-18. “Le 1er avril 1978, Murakami décide de vendre son club de jazz pour écrire un roman. Assis à sa table, il fume soixante cigarettes par jour et commence à prendre du poids. S’impose alors la nécessité d’une discipline et de la pratique intensive de la course à pied.
Ténacité, capacité de concentration et talent : telles sont les qualités requises d’un romancier. La course à pied lui permet de cultiver sa patience, sa persévérance. Courir devient une métaphore de son travail d’écrivain.
Courir est aussi un moyen de mieux se connaître, de découvrir sa véritable nature. On se met à l’épreuve de la douleur, on surmonte la souffrance. Corps et esprit sont intrinsèquement liés.
Murakami court. Dix kilomètres par jour, six jours par semaine, un marathon par an. Il court en écoutant du rock, pour faire le vide, sans penser à la ligne d’arrivée. Comme la vie, la course ne tire pas son sens de la fin inéluctable qui lui est fixée.” Bonne lecture et prenez soins de vous.
C’est effectivement un très bon livre. Un de ceux qui m’ont décidé à passer à l’acte et à écrire des bouquins…