Construction des Potiers : Une conscience dans les chaussettes ou quand les architectes, les offices d’habitat et promoteurs, les élus font preuve de voracité, d’incompétence ou d’indifférence au bien-être de la ville et de ses habitants ?
Oui, Mme Evrard, j’ai parcouru avec intérêt vos articles, envisageant moi-même en tant que riveraine d’écrire un article similaire. J’avais fait les photos, vous m’avez devancée et je vous en remercie.
Je partage vos longues et exactes descriptions, analyses et ressentis.
Nous avons été dupés, et abusés cela est clair.
Aussi, forts de ces constats, nous devons nous unir pour demander la démolition de cet immeuble qui entache le trottoir, et dont l’illégalité est manifeste !
Je ne reviendrai pas sur votre remarquable dossier alertant les Fontenaisiens, de l’incroyable culot et ignominie de ces constructions coupe-gorge, qui proposent de circuler entre leurs immeubles en longeant les murs, et sans paquets ; sans évoquer le trottoir qui n’existe plus !
Non, j’irai directement à la case réparation. Et il semble avéré que seule la démolition de la partie empiétant sur le trottoir peut redonner un brin, car on ne fera pas réapparaître le soleil pour autant, un brin d’acceptation en ce qui concerne la circulation piétonne. Il est clair que les dangers que fera encourir cette construction pour les passants, les enfants qui se rendent au gymnase, appartiendront de droit à la commune.
Je ne sais quelle puissance, quelle entente ou quel pression a pu émaner de l’office OPDHLM.
Je me souviens qu’à l’époque en tant que présidente d’association environnementale, nous avions eu toute la peine du monde à obtenir de son sous-directeur, une parcelle de terrain pour les potagers urbains tenus par les locataires. La fondation Abbé Pierre, alors notre unique, mais tenace partenaire avait dû venir sur le terrain pour s’opposer à leur destruction exigée par son représentant hargneux, qui voulait ne passer que par la grosse association affiliée à ces HLM « Jeunes dans la Cité ».
A cette époque, Mr Lafon, incitait à la résistance au profit de l’action verte, mais il a du bien changer, et il est vrai que nous ne l’avions jamais vu sur le terrain. Et oui, chère Madame, nous n’avons pas les bonnes entrées, mais ce n’est pas pour autant que nos yeux, que notre écoeurement, ne puissent s’exprimer. Les voix qui s’élèvent pour dire la vérité, font leur devoir, et la justice triomphe toujours !
Pour ceux qui veulent continuer à densifier, qui acceptent ces compromis, comme vous dîtes ils se tiennent loin de ces quartiers, et méprisent les revendicateurs, mais en sont-ils plus heureux pour autant ? Connaissent-ils le sens du mot « bonheur » ? Leur lourdeur pour ne pas dire grossièreté, rime avec leur légereté et indifférence, et je n’aimerais pas vivre ce qu’ils sont et ce qu’ils font.
Que leur conscience les questionne, s’ils en ont une. En tous cas, elle n’est pas réactive sur ce terrain. Aussi je demande qu’ils nous la prouvent ainsi que leur bonne volonté, et viennent en personne constater, débattre, et proposer des solutions sur les lieux des Potiers. Le mois de Mars dans ses 15 premiers jours pourrait servir à cet échange, objectif et constructif, et j’invite à ce que toutes les personnes intéressées se joignent à la réunion. Je propose aussi que la ville réponde quant aux dates possibles au journal « Les Nouvelles de Fontenay », afin que les participants puissent être informés.
Dans cette attente, d’action réparatrice par le dialogue.
Joëlle Touzet
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