Faites ce que je dis…
La semaine dernière dans une lettre au blog Les nouvelles de Fontenay d’une violence inouïe, le maire s’en prenait au blog Osez Fontenay, selon lui « poison de la démocratie » (sic!) mais ne s’arrêtait pas là et maniait le mépris le plus total vis à vis d’une association de Fontenaisiens mesurés et participatifs qui exprime depuis longtemps un avis sur les évolutions prévues du quartier des Potiers, non pas en contestant globalement le projet du Maire mais en proposant quelques aménagements pour le rendre acceptable pour tous.
Oui mais voilà, ces propositions d’amélioration ne plaisent pas au maire.
Alors comme malheureusement il finit par en être coutumier, il pratique la dérision, le mépris et semble-t-il à lire ce qu’écrit l’association, il assène des contre vérités.
L’association à répondu point par point au maire dans un article que l’on peut lire dans Les nouvelles de Fontenay.
Voici ci dessous des arguments relevés dans la réponse de l’association à chacun des points évoqués par le maire (extraits de la réponse de l’association):
Non, il ne s’agit pas de couper 3 bouts de bois, non il ne s’agit pas de 2 personnes seulement qui restent opposées aux mesures mais plus de 300, non le projet n’est plus le même, celui qui leur avait été présenté lors de ces réunions était très différent du projet actuel ( il comporte maintenant l’abattage de tous les arbres bordant la rue des Potiers, une réduction du nombre de places de parkings publiques, et un empiétement sur le trottoir), non le Directeur général de Hauts-de-Seine Habitat n’a pas reçu les riverains en dépit de la promesse faite, non l’espace boisé classé situé dans cet îlot ne sera pas à superficie égale il est amputé de plus de 20%, non il n’y a pas eu de véritable concertation mais un simulacre de concertation où l’on présente d’abord un projet sympathique pour ensuite le retirer et imposer un projet fâcheux, etc , etc…
Cette attitude du maire vis à vis d’un groupe de Fontenaisiens met à mal ses propres propos quant il écrivait :
« la démocratie a besoin de respect et d’une bienveillance minimale. Elle a besoin que nous considérions l’autre (y compris son adversaire politique) avant tout comme quelqu’un qui a le souhait d’œuvrer positivement, même lorsque ses opinions ou ses projets diffèrent des nôtres. La démocratie s’accommode mal des sarcasmes méprisants, des affirmations péremptoires et des sous-entendus injurieux. »
Etonnant discours, à classer dans le registre du « Faites ce que je dis, pas ce que je fais » …
Pascal Renault
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