Fontenay-aux-Roses, le nouveau « Petit Chaperon rouge » ?

Allez savoir pourquoi… L’article de Laurent Vastel (le maire) dans Laurent Vastel (le blog) tentant laborieusement de justifier la convention entre Fontenay-aux-Roses et l’Etablissement public foncier d’Ile-de-France (EPFIF), convention permettant préemptions et expropriations de logements dans trois secteurs de la ville, m’a fait penser au conte du Petit Chaperon rouge.

Rappelez-vous ce dialogue entre l’enfant et le loup qui a pris la place de la grand-mère dans son lit :

• « Ma mère-grand, que vous avez de grands bras !
  C’est pour mieux t’embrasser, mon enfant !
• Ma mère-grand, que vous avez de grandes jambes !
  C’est pour mieux courir, mon enfant !
• Ma mère-grand, que vous avez de grandes oreilles !
  C’est pour mieux écouter, mon enfant !
• Ma mère-grand, que vous avez de grands yeux !
  C’est pour mieux te voir, mon enfant !
• Ma mère-grand, que vous avez de grandes dents !
  C’est pour te manger !

Et, en disant ces mots, le méchant Loup se jeta sur le petit Chaperon rouge, et la mangea. »

Un dialogue qu’il me prit l’envie, au petit matin, de transposer ainsi :

• « Not’ bon maire, pourquoi vouloir racheter nos logements ?
  C’est pour vous éviter d’avoir à chercher un acheteur, chers administrés.
• Not’ bon maire, pourquoi vouloir préempter nos logements ?
  C’est pour vous éviter de subir la pression des promoteurs, chers administrés.
• Not’ bon maire, pourquoi vouloir exproprier nos logements ?
  C’est pour permettre la réalisation de projets d’intérêt public dont vous serez les premiers bénéficiaires, chers administrés.
• Not’ bon maire, pourquoi avoir, dans le PLUI, augmenté la hauteur maximum des immeubles en centre-ville ?
  C’est pour mieux libérer la créativité des promoteurs, chers administrés.
• Not’ bon maire, pourquoi signer cette convention avec l’EPFIF (Note de l’auteur : ce n’est pas facile à prononcer ! Il faudrait trouver un autre acronyme).
  C’est pour mieux me cacher et transformer Fontenay sans vous en parler, chers administrés.

Et en disant ces mots, le maire…»

C’est là que mon épouse m’a réveillé en me tapant sur l’épaule : « Tu as encore fait un cauchemar, Michel ? Tu devrais éviter de lire Laurent Vastel (le maire et le blog – note de l’auteur) avant d’aller au lit… »

Michel Giraud