Les arbres en ville, un enjeu de santé publique
Une personne sur cinq dans le monde pourra être explosé à une chaleur dangereuse à la fin du siècle annonce la grande revue médicale The Lancet (T. A. Deivanayagam, S. English, J. Hickel et al. 2023).
Dans la revue The Lancet Planetary Health en mars 2023, plusieurs conclusions sont édifiantes : Paris remporte le triste prix de la ville où le risque de mourir de chaleur est le plus élevé, tandis que Londres décroche celui de la ville où le risque de mourir de froid est le plus fort.
Les arbres en ville permettent de réduite d’un tiers la mortalité pendant les périodes de canicule, c’est confirmé par le : https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(22)02585-5/fulltext
La végétalisation des villes est donc une question majeure de santé publique.
Il faut donc garder les arbres et en planter ; nous avions dans notre programme de planter un arbre par naissance. D’ailleurs, le Département de Seine-Saint-Denis offre la possibilité aux parents de participer activement à l’accroissement du patrimoine arboré de la Seine-Saint-Denis, parallèlement aux actions de plantations du Département : https://seinesaintdenis.fr/Operation-Une-naissance-un-arbre-en-Seine-Saint-Denis
A Fontenay-aux-Roses, de nombreux arbres ont été abattus :
- Avenue Jean Moulin
- Avenue Lombard, devant la maison de retraite du Parc
- rue des Pierrelais
- rue des Potiers
- rue Marx Dormoy, côté Scarron (construction d’un immeuble Toit & Joie)
- rue Marx Dormoy, pour faire place au « Majestic », en limite de Bagneux
- la place de Gaulle (les fameux marronniers côté ouest)
- rue Georges Bailly, pour faire 3 places de parking devant le terrain de pétanque
- Coulée Verte, pour faire les vestiaires de rugby
- rue Boucicaut (vers Chatillon)
Ces arbres ont été abattus pour des construction immobilières ou des aménagements contraires aux exigences climatiques, comme la perméabilisation des sols sur la place De Gaulle, sur la place de l’Eglise et sur la place de la cavée.
Certains jeunes arbres ont été replantés mais ils ne permettent pas encore, et pour des années encore, de protéger les hommes pendant les canicules. Il n’y a qu’à voir la différence de température entre les deux côtés de la place du Général de Gaulle.
L’institut Paris Région a d’ailleurs cartographié les points verts mais aussi les points critiques, par ville :
A Fontenay il y a moins de 6 m² d’espaces verts publics par habitant, la valeur minimale souhaitable est de 10 m² par habitant. Fontenay est une ville carencée en espaces verts.
Arrêter de couper des arbres et planter des arbres pourrait réduire d’un tiers la mortalité des pendant les périodes de canicule. Pour arriver à ce résultat toutefois, il faudrait que la végétation recouvre 30 % de la superficie de la ville pour faire baisser la température moyenne de 0,4 degrés.
La végétalisation des villes, c’est donc bien une question majeure de santé publique.
Astrid Brobecker & Maxime Messier
1 RÉPONSE
Excellent article, mais la municipalité s’en contrefout !