27 novembre 2024 | 10:39
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L’info de la semaine : la place du Général de Gaulle a t’elle le mauvais œil ?

Fleuron du réaménagement du centre-ville voulu par une municipalité élue en 2014 et ré-élue en 2020, la place du Général de Gaulle aurait-elle le mauvais œil ?

  • Laurent Vastel ayant annulé le permis de construire, le petit immeuble de logements sociaux prévu côté sud-est de la place (près de la librairie) est resté un trou dont personne ne veut… depuis plus de 7 ans. Étrange embellissement…
  • L’immeuble, qualifié de « stalino-versaillais » par un architecte local, et sa « folie » devant héberger une brasserie, prévus entre le marché et la Château La Boissière, dont le permis de construire à été accordé en 2020 et est maintenant purgé de tous recours, attendent toujours un début de commencement de travaux ;
  • Du coup, le parking provisoire aménagé devant le conservatoire va rejoindre les nombreux aménagements provisoires qui durent, dont Fontenay-aux-Roses n’a hélas pas le monopole…

Je m’interroge donc : cette place du centre-ville, brulée par le soleil en été, serait-elle maudite ? (je précise que je suis totalement athée.)

À moins que… ce ne soit qu’une nouvelle démonstration de l’incapacité de la municipalité à réaliser ses projets ? Vous voulez des exemples ?

  • Place de la Cavée : l’essentiel des travaux (lots 1 et 2) devait être terminé pour l’été 2019, bien avant la crise COVID. Vous pouvez juger vous-mêmes de l’avancement par rapport à l’image ci-dessous, copie d’écran du site Internet de la mairie https://www.fontenay-aux-roses.fr/1695/travaux.htm. Quant à l’échéance de fin des travaux, je n’ai pas trouvé de nouvelle annonce !
  • Les Blagis : un premier immeuble a été détruit ; d’autres sont progressivement vidés de leurs occupants. Mais le promoteur qui avait déposé une demande de permis de construire l’a retirée. On vide donc le quartier de ses habitants, mais contrairement aux promesses, ils ne sont pas près d’y revenir, puisque les perspectives de reconstruction s’éloignent…

Finalement, il n’y a que le laisser-faire qui fonctionne avec cette municipalité. Après avoir mis en place un Plan Local d’Urbanisme très permissif, avec la complicité d’élus associatifs qui occultent trop souvent leur responsabilité sur le sujet, le maire n’a plus qu’à laisser faire : les promoteurs achètent terrains et pavillons, déposent des permis de construire conformes au PLU, et la densification avance…  Sans que la municipalité ait à l’organiser ; elle l’a juste permise…

Michel Giraud

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