Assez
Il y en a vraiment assez de se servir du magazine municipal pour diffuser à tous les Fontenaisiens des arguments qui sont immédiatement et totalement démentis par les faits. Et bien sûr sans pouvoir répondre car il n’y a pas de courrier des lecteurs dans le magazine.
2 exemples dans le magazine de novembre:
1/ Rénovation de la Démocratie participative:
Éditorial du maire:
« Depuis bientôt 5 ans nous avons tenté de trouver des solutions en rénovant, avec l’aide des comités d’habitants, la Democatie participative , en créant une commission extra municipale, etc…. ».
Comment peut-on écrire avec sérieux que l’on a « rénové la démocratie participative » et en plus « avec l’aide des comités d’habitants » ?
C’est d’abord l’expression d’un mépris insupportable pour tous les Fontenaisiens bénévoles qui ont participé il y a 5 ou 6 ans à l’élaboration de cette démocratie participative, sans d’ailleurs que l’on ait vu y participer un seul des membres de l’actuelle majorité qui formule aujourd’hui de telles critiques insultantes. Mais passons, nous avons pris l’habitude de ces insultes .
Mais quand depuis 5 ans, du fait de la volonté du maire, les membres de ces comités n’ont plus aucun pouvoir, plus aucun lien avec les habitants du quartier, ne sont plus les acteurs des réunions de quartier, qu’a-t-on rénové ?
Si le bridage est une rénovation, alors oui, on a sérieusement rénové.
Pourquoi le maire n’écrit-t-il pas dans le Mag combien il reste de participants dans chacun des 5 Comités ? Peut-être parce que c’est moins de la moitié, voire le quart dans certains comités car les membres sont déçus de ce à quoi ils sont réduits ! Et combien d’adjoints ou de conseillers municipaux parmi les 3 référents participent régulièrement hors les 2 personnes chargées de ces Comités ? Les 3/4 du temps ils sont « empêchés ».
En synthèse, on n’y parle plus que de voirie ou on se pose pour la millième fois la question de savoir à quoi servent ces comité et quel rôle on doit jouer. Au bout de 4 ans 1/2, ça commence à lasser. D’ailleurs les habitants ne posent plus aucune question à ces comités et quand ils le font sur d’autres sujets que la voirie, ils sont moqués, accusés en public, dénigrés (exemple de l’immeuble des Mouilleboeufs, l’idee des bibliothèques de rue, etc…).
Comment peut-on poursuivre en écrivant que l’on a rénové la démocratie participative en « créant une commission extra municipale, la Cemua »?
Le maire peut-il dire combien de fois cette commission, qui devait se réunir tous les 2 ou 3 mois s’est réunie avec des Fontenaisiens ? 1 ou 2 fois au plus depuis sa création.
La rénovation de la Démocratie participative par la Cemua est une aimable plaisanterie.
2/ Concertation, consultation…
Éditorial du maire:
« …nous nous sommes dotés de moyens adaptés: concertations…, consultations…, co-élaboration…, »
Tribune de la majorité :
« Exemples concrets de notre méthodologie : la concertation ».
Quel culot de la part du maire dans son éditorial et des 20 adjoints et conseillers dans leur tribune, d’écrire de tels mots.
Peut-on nous donner des éléments précis de concertation, de consultation ou de co-élaboration sur les sujets concrets que sont le Conservatoire rue Soubise alors qu’une alternative sérieuse, étayée, chiffrée a été proposée mais refusée avant même d’être analysée par le maire, l’immeuble Stalino-Versaillais de fond de place de Gaulle alors qu’une étude alternative détaillée a été proposée et rejetée par le maire sans même vouloir en discuter, la fermeture de la crèche de l’école fleurie, la fermeture du cinéma théâtre pendant 9 mois alors que d’autres solutions existent et ont été proposées ? Etc, etc…
Monsieur le maire, pourrait-il donner des dates précises de ces consultations, concertations et autres grands mots au lieu d’asséner à longueur d’éditoriaux et de tribunes des phrases qui ne sont que des arguments publicitaires de campagne sans réalité concrète.
Quel Fontenaisien retiendra de cette mandature les mots Concerter, Consulter, Co-élaborer ?
Sauf changement radical d’attitude du maire et de son équipe dans cette dernière année, on retiendra surtout les verbes : Mépriser, Dénigrer, Imposer.
Il y en a vraiment assez de se servir des deniers des habitants pour marteler sans cesse via le magazine municipal des arguments publicitaires aussi éloignés de toute réalité à seule fin de préparer une candidature aux élections municipales.
Daniel Marteau
3 RÉPONSES
Monsieur Marteau, vous auriez pu ajouter le manque de concertation avec les habitants du 26 rue des potiers sur l’abattage des très beaux arbres du terrain sur lequel sera implanté un immeuble. Et cela contre l’avis unanime des riverains, pétitions à l’appui auxquelles ont adhéré de nombreux fontnaisiens.
On répète ici le même schéma de « concertation » ou « consultation » que l’on a vécu par ailleurs. Par exemple pour la place de Gaulle et l’immeuble de fond de place: on consulte sur une partie du projet (ici le sol de la place et la folie, là l’immeuble aux Blagis) et on ajoute ultérieurement un point dont personne n’a parlé dans la consultation ( ici l’immeuble de fond de place, là l’abattage des arbres).
C’est ce que l’on nomme dans le Fontenay Magazine : « large consultation…, large information…. ».
Et on en déduit que l’on a l’aval des Fontenaisiens!
Consultation ? Concertation? Adhésion?
Ah, bon!
Monsieur Marteau vous avez beaucoup de chance d’avoir reçu le MAG de FONTENAY car beaucoup de Fontenaisiens aujourd’hui
7 novembre n’ont toujours pas les bonnes nouvelles de notre maire et sa majorité à travers ce magazine d’autosatisfaction.A moins que pour des raisons d’ économies, la publication ait été réduite……
Riveraine directement concernée par le projet monstrueux du 26 rue des Potiers, je suis atterrée par ce qui vient de ce passer : remise à l’OPHLM 92 et à monsieur le Maire d’une pétition de plus de 300 signataires pour sauvegarder les 4 arbres longeant la rue des Potiers : 2 jours après débarquement en force d’engins et de tronçonneuses qui en 3 jours abattent une majorité d’arbres… bien sûr les travaux de démolition de l’immeuble existant étaient prévus et nous étions prévenus, mais ils pouvaient très bien se dérouler sans cette précipitation à couper tous ces arbres, d’autant que le chantier à repris tranquillement et sans précipitation depuis. Cette action de force rapide et pendant les vacances scolaires (les gens étant en vacances) me fait penser à un règlement de compte de notre maire qui depuis le début nous a fait comprendre que pour “3 malheureux bouts de bois” (sic !) le projet ne serait pas modifié ! je pensais naïvement qu’un maire était à l’écoute de TOUS ces administrés … et qu’il les SOUTENAIT face à de tels projets. Le bon sens n’aurait-il pas été de déplacer l’ECB existant au bas du terrain, en lieu et place de ces quelques arbres que nous souhaitions garder ? la planete se réchauffe (on coupe tous les arbres) on bétonne partout (les eaux de pluie ne s’écoulent plus) sans oublier que nous sommes sur un terrain argileux et que les répercussions sur les habitations voisines ne manqueront pas de se faire à court ou long terme… mais ça le maire s’en moque, tout ce qu’il répond : “on sait construire aujourd’hui…” , hors sujet monsieur !
Yveline EVRARD