Comme au bon vieux temps
Comme au bon vieux temps.
J’étais présent à la réunion publique sur l’avant-projet de l’aménagement de la place du Général de Gaulle, le 14 mars, et là, de belles images du passé ont rejailli de mon inconscient, je me suis senti soudain replongé 25, voire presque 30 ans en arrière, dans les réunions publiques d’information organisées par notre maire alors en place : Alain Moizan.
Tout y était.
Aux côté du maire, la présence chaleureuse et réconfortante de Muriel Guilleminot et de Christian Bigret,
Le micro qui n’en fait qu’à sa tête,
L’experte qui fait une parfaite présentation, un superbe exercice de style,
Un auditoire bourré de membres d’associations,
Le même sujet : La place de Gaulle,
La même problématique : immeuble en fond de place, redynamisation du commerce local, construction de logements, équilibre financier, parking, marronniers…
Et surtout, ce qui m’a le plus émerveillé : les mêmes réponses à cette problématique, les mêmes recettes, les mêmes outils, les mêmes tactiques, le même style employé par le maire à l’adresse de ses administrés.
La même élégance et le même fair-play pour traiter les sujets délicats.
Décidemment, Alain Moizan semble bien être « la » référence pour l’équipe municipale en place.
Pierre GOUSTARD
2 RÉPONSES
Au fait, vous qui connaissez bien la ville, il a fini comment « la » référence de notre Maire?
Bonne question M. Croland.
Je vous livre un épisode de la saga Moizan.
Moizan, “La” référence”.
Saison 1 Episode 2 : Printemps 1994 : le désastre
Fontenay-aux-Roses, début mars 1994, juste avant les élections cantonales, la majorité municipale montre une belle unanimité autour de son maire : « Nous, explique-t’elle dans une lettre ouverte, l’équipe solidaire qui travaillons avec Alain Moizan depuis 5 ans, nous apprécions sa fidélité, son intégrité, son honnêteté intellectuelle et morale ainsi que sa capacité de gestionnaire ».
Bref, une équipe unie, soudée comme jamais, autour de son candidat en herbe, très prometteur.
27 mars 1994 : résultats des élections cantonales :
• Alain Moizan : 39%
• Pascal Buchet : 61%
Stupéfaction au sein de la majorité.
Fin avril 1994, coup de théâtre, que le fontenaisien moyen était à cent lieues d’imaginer : 20 élus de la majorité démissionnent, ce qui oblige Alain Moizan à démissionner lui-même. Des élections municipales anticipées doivent être organisées !
12 juin 1994, le deuxième verdict tombe : Moizan est de nouveau battu.
On ne parlera plus d’Alain Moizan sur la scène politique.
Mais, que s’est-il passé ?