Défense de la liberté de pensée
Deux personnalités nationales de sensibilités politiques différentes ont souhaité présenter dans le blog « ateliersfontenaisiens.fr » leur vision de la décentralisation, de l’innovation publique locale et de la démocratie participative.
Il s’agit de la part d’Hervé Morin (ancien Ministre de La Défense et président de la Région Normandie) et de François Bonneau (President de la région Centre Val de Loire) d’un soutien à la démarche impulsée dans ce blog autour de l’innovation publique notamment à Fontenay aux Roses.
Il ne s’agit en aucune manière d’un quelconque soutien électoral à une hypothétique candidature à de prochaines élections municipales.
En dépit de ce distinguo majeur, le cabinet de Laurent Vastel s’est empressé d’appeler les collaborateurs d’Hervé Morin (Les Centristes) pour se plaindre de la publication de cette tribune.
Cette démarche témoigne d’une vision étriquée du débat public local. Pour la majorité municipale, le débat public ne doit être que dans les mains des organes de communication et de propagande mis en place par la municipalité. La procédure judiciaire engagée par le Maire à l’encontre des administrateurs du blog « osez Fontenay » financée par l’argent de nos impôts en témoignait déjà. L’escalade se poursuit donc…
À noter qu’à ma connaissance, personne n’a appelé les collaborateurs de François Bonneau (Parti Socialiste).
Gilles Mergy
Conseiller municipal d’opposition
1 RÉPONSE
L.Vastel n’a plus aucune retenue.
Après s’être attaqué à la liberté d’expression en mobilisant tout l’appareil policier et judiciaire contre le blog Osez Fontenay, en interprétant très librement des écrits pour tenter de le museler en faisant peur aux Fontenaisiens qui voudraient s’y exprimer, voilà maintenant qu’il s’attaque à la liberté d’hommes politiques de premier plan qui se permettent d’exprimer une pensée dans un blog fontenaisien de réflexion, celui de Gilles Mergy, « ateliersfontenaisiens.fr » blog que le maire ne contrôle évidement pas.
Le Maire intervient directement auprès d’un des hommes politiques pour se plaindre d’y écrire une tribune, au demeurant fort intéressante.
Se rend-on bien compte de la situation?
Où va t-on dans cette escalade?
A quand un autodafé sur la place de l’église pour brûler les écrits que le maire désignerait à la vindicte publique ?
Il est maintenant légitime de se demander si c’est une classique dérive due au pouvoir ou si c’est l’expression d’une personnalité profonde exacerbée par le pouvoir.
Dans les 2 cas c’est inquiétant.
Daniel Marteau