Education: Question triple au Conseil municipal: Réponse de la municipalité 3 fois NON… dommage
Conseil municipal de Fontenay-aux-Roses
Séance du mardi 10 février 2015
Question orale de Monsieur Pascal BUCHET
Maire honoraire de Fontenay-aux-Roses
Cher-e-s Collègues,
L’année 2015 a commencé dans l’horreur du terrorisme. Une mobilisation citoyenne sans précédent s’en est suivie en particulier le 11 janvier 2015. Les plus hautes autorités de l’Etat, Monsieur le Président de la République, Monsieur le Premier Ministre, Monsieur le Ministre de l’Intérieur, Madame la Ministre de l’Education nationale ont notamment invité tous les citoyens et les collectivités à agir en donnant la priorité aux moyens de la police, de la justice et de l’éducation nationale pour lutter contre le terrorisme, l’antisémitisme, le racisme, l’islamophobie et tous les obscurantismes.
Mais nous savons bien qu’entre la Police et l’Education nationale, nous nous devons d’agir aussi pour faire valoir nos valeurs républicaines et notamment l’égalité et la laïcité en renforçant en particulier nos moyens pour le périscolaire, les actions socio-éducatives (associatives ou municipales) et la prévention spécialisée.
Or, dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires à Fontenay-aux-Roses, les moyens en personnels restent insuffisants car l’actuelle municipalité a préféré redéployer le personnel existant plutôt que de créer les nouveaux postes nécessaires d’intervenants ou d’animateurs. Ceci s’est fait au détriment du taux d’encadrement dans le périscolaire et des dispositifs tels que le Contrat éducatif local, le Programme de réussite éducative ou encore Musique à l’école.
Par ailleurs, la prévention spécialisée relève de la compétence du Département. La priorité de la précédente municipalité allait à la prévention en demandant en particulier plus d’éducateurs de rue au Département. Nous en avons obtenu 6 seulement mais c’était déjà beaucoup au regard des autres communes des Hauts-de-Seine. La prévention spécialisée n’était manifestement pas la priorité de la majorité du Conseil général avec à peine 150 éducateurs de rue pour tout le département soit 1,6 millions d’habitants.
Ma question sera donc triple :
Envisagez-vous de créer de nouveaux postes d’intervenants et d’animateurs qui manquent pour nos écoles et centres de loisirs ?
Pensez-vous renforcer les actions socio-éducatives associatives ou municipales et en particulier les moyens de la maison de quartier ?
Allez-vous exiger du Département de créer plus de postes d’éducateurs de rue pour notre commune ou pensez-vous les recruter au frais de la ville ou pensez-vous vous limiter votre action au développement de la vidéo surveillance dont l’efficacité s’est révélée hasardeuse encore récemment puisque deux véhicules ont brulé aux Blagis juste en dessous des caméras ?
Pascal Buchet
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