En réponse à l’article « Rêvons encore un peu »
Bonjour M. Giraud
Merci pour votre article. Cela m’a fait du bien de lire un texte en accord avec mes convictions.
Effectivement, la croissance démographique est LE problème majeur posé à la planète. On l’appelle d’ailleurs la bombe « P » comme population. L’Homme doit limiter cette augmentation avant que les règles biologiques ne la limite « de facto » avec les conséquences dramatiques que l’on sait : famines et guerres. Toutes les populations animales autorégulent leur nombre d’individus selon la quantité de nourriture disponible. L’espèce humaine ne fait pas exception à la règle. Nous sommes 7.53 milliards d’individus. Certains scientifiques mettent la limite entre 9 et 12 milliards. Je crains qu’il ne faille atteindre cette limite avant que l’Homme réagisse.
Il faut d’ailleurs parallèlement limiter, et vous en parlez, la croissance économique liée à cette croissance démographique. Je suis pour ma part adepte, non pas d’un développement durable, mais d’une décroissance soutenable prônant une société de sobriété. Limiter sa consommation sans toucher au niveau de vie, ce n’est pas vraiment revenir à l’âge des cavernes ! Et il y a quantité de petites actions à mettre en œuvre au niveau d’une commune pour aller dans ce sens.
Effectivement, tous ces habitants doivent être logés et cela augmente la minéralisation des sols. C’est variable d’un pays à l’autre et selon les régions. Chez nous, en petite couronne, vous avez raison d’affirmer qu’il faut augmenter les surfaces végétalisées. Cela permet en effet de préserver la biodiversité et empêche l’imperméabilisation de sols. On peut, il est vrai, végétaliser murs, toitures et parkings mais ce sont surtout les zones de pleine terre qu’il faut préserver. Le PLU doit être modifié en conséquence ce qui n’a pas été fait par l’actuelle municipalité.
En ce qui concerne l’eau potable, qui pose aussi un gros problème au niveau mondial, je suis assez d’accord avec vous pour introduire des règles drastiques dans les PLU concernant son utilisation. Il devrait être recommandé, voire obligatoire, d’utiliser les eaux de récupération de pluie pour arroser les jardins, nettoyer les sols ou laver les voitures.
Encore merci ,
Jean-Jacques FREDOUILLE,
élu écologiste d’opposition .
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