Le bassin encore hors service, avec travaux de remise en état de l’étanchéité
Le bassin encore asséché, avec travaux de remise en état de l’étanchéité.
Pour rappel, le maire actuel a supprimé un espace de verdure devant la mairie.
« Le coût des travaux pour ce miroir d’eau a été d’environ 200 000 € et on sait que le coût d’entretien d’un bassin est très élevé et peut atteindre 20 % du coût de l’installation » relataient les nouvelles de Fontenay
Ce genre de bassin nécessite beaucoup d’équipements : pompes, buses, sondes et capteurs, Toutes les composantes doivent être régulièrement entretenues.
De plus, il faut aussi assurer la qualité de l’eau en permanence, ce qui mobilise personnel et matériel.
Pour rappel aussi, Jean-Jacques Fredouille, élu écologiste, avait parlé de projet superflu en conseil municipal :
Il avait aussi indiqué « en plus, ça va couter un bras en fonctionnement, et ce genre de machin, c’est toujours en panne ».
Ce bassin, fait il n’y a même pas 4 ans, est couteux et de plus à contre-courant de ce qui est fait dans la plupart des autres villes. Les mécanismes sont pourtant connus : quand les aménagements sont minéraux, la chaleur est stockée le jour, et restituée la nuit. La faible présence du végétal peine à rafraîchir l’air ambiant.
Or, avec le changement climatique, les vagues de chaleur et les canicules seront de plus en plus fréquentes, intenses, durables et précoces (intervenant en 2022 dès la mi-juin : un record). Or, la ville est devenue un milieu particulièrement vulnérable à la chaleur. Avec le réchauffement climatique, il y fera donc encore plus chaud. En cause : l’effet d’« îlot de chaleur urbain » (ICU).
Lors des pics de canicule, l’inconfort est réel. Une nuit à + 20° empêche le corps de récupérer. La chaleur accablante peut provoquer des coups de chaud, des syncopes, voire un épuisement des plus fragiles (personnes âgées, nourrissons). En France, la canicule de 2003 est à l’origine d’une surmortalité de 15 000 personnes (source : Institut de Veille Sanitaire).
La surchauffe renforce aussi la pollution et les problèmes respiratoires, irritations oculaires, etc.. Autres impacts négatifs : la productivité au travail baisse, comme l’attractivité des villes.
Evidemment, il faut réintroduire de l’eau en faisant attention aux solutions trop gourmandes alors que cette ressource vient à manquer en période de sécheresse et préférer :
- Renforcer le réseau des fontaines à boire,
- Remettre à ciel ouvert certains cours d’eau pour leur fraicheur et réduire leur risque de débordement
- Créer des jardins de pluies, pour absorber les eaux de pluies et limiter le risque de ruissellement)
Oui, ville et nature font bon ménage.
Astrid Brobecker et Maxime Messier.
2 RÉPONSES
Merci aux auteurs de nous avoir re-donné l’extrait du Conseil Municipal.
Au delà de la stupidité de cette réalisation tant sur le plan environnemental que financier avec une somme astronomique de 200.000 €, plus les coûts d’entretien, à rajouter aux 450.000 € des délaissés de la Cavée, qui est une perte sèche, et aux 1,9 M€ de l’inutile salle Rosa Bonheur et aux 1,8 M€ de dallage et des imbéciles pipis de chat non fonctionnels place de l’église (il faudra bien le moment venu faire la somme des dépenses totalement inutiles payés avec les hausses non justifiées d’impôts et se poser la question de la bonne gestion de cette ville) c’est le ton du maire qui encore une fois interpelle. Mépris, condescendance, décalage total face aux réalités, et toujours flirtant avec l’injure.
Oui l’histoire jugera.
… au moins pendant les travaux ce ne sera pas un nid à moustiques !