Massacre à la tronçonneuse (3)
Monsieur Welter, merci pour votre article récent dans le blog Osez Fontenay.
Malheureusement il décrit de façon claire une situation désespérante mais bien réelle de la transformation sauvage qui a démarré à Fontenay-aux-Roses.
Voilà un maire parachuté dans notre ville il y a 5 ans, qui n’en connaît ni l’histoire ni l’esprit ni les habitants et qui, épaulé par 2 ou 3 nostalgiques de la période Moizan et revanchards d’avoir été sortis il y a 25 ans pour avoir déjà voulu abattre les marronniers de la place de Gaulle, veut marquer son passage par une betonnisation outrancière du centre ville mais pas seulement de ce quartier.
En justifiant cette folie bétonnière, non concertée avec ceux qui vivent à Fontenay-aux-Roses depuis de nombreuses années, au prétexte qu’ici 3 immeubles animeront le cœur de ville -ce qui est une aberration sociologique- là qu’il y a de l’amiante dans les immeubles -ce qui est un argument d’opportunisme car il y a de l’amiante dans toutes les constructions d’avant 1980- le maire et son actuelle équipe municipale, imposent aux Fontenaisiens une vision personnelle partagée par une toute petite équipe et seulement quelques habitants.
Transformation sauvage car elle se fait sans les Fontenaisiens, voire contre eux puisqu’ils n’ont jamais été interrogés sur un plan global pour la bonne raison qu’il n’y avait ni n’y a aucun plan global et encore moins une réflexion solide sur une vision partagée par ceux qui vivent et continueront de vivre dans cette ville.
L’accélération constatée ces derniers mois montre à l’évidence qu’il s’agit pour le maire de passer en force pour tenter d’arriver à un point d’irréversibilité avant les municipales.
Vous avez raison de vous demander comment arrêter cette avancée tête baissé.
Il faut informer les Fontenaisiens qui ne le savent peut être pas que Fontenay est passé récemment à une nouvelle phase, une phase d’intimidation, rare dans nos villes, dans laquelle des constructeurs envoient des huissiers chez les Fontenaisiens qui déposent des recours contre les permis de construire qu’ils considèrent critiquables (alors qu’il ne s’agit à ce stade que de recours gracieux après du maire et pas contentieux auprès du tribunal administratif) pour les intimider par des menaces non déguisées.
A Fontenay-aux-Roses, après les signalements au préfet, après les plaintes pour diffamation, voilà les menaces portées par huissiers.
Et tout cela pourquoi ?
Un refus de dialogue avec les habitants, un entêtement pesant.
Où va-t-on ?
Pascal Renault
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