Quand Fontenay-aux-Roses a, malheureusement, les honneurs de la presse
Rappelez-vous, en tout début d’année, le 2 janvier, le quotidien Le Parisien titrait « Des élus ont-ils été favorisés ? À Fontenay, l’enquête interne sur le service logement ravive la suspicion ». En cause, une sombre affaire d’attribution de logements sociaux. Il n’y avait pas de fumée sans feu, puisque qu’après une enquête interne, la directrice du Service logement a été sanctionnée.
Le 7 février, c’étaient les malfaçons d’un petit lotissement près de la gare RER qui intéressait le même quotidien. « Rebords de fenêtres en polystyrène, fissures… À Fontenay, des maisons à 700 000 euros truffées de malfaçons » titrait-il sur son site Internet. Un grand classique pensez-vous ? Le problème, c’est que l’article du Parisien pointe du doigt ce qui pourrait être des défauts de contrôle de la mairie, et l’implication dans ce dossier d’un proche d’une adjointe au maire.
Deux affaires en à peine plus d’un mois, ça fait déjà beaucoup…
Pendant ce temps, le maire se glorifie qu’au palmarès des « villes et villages où il fait bon vivre », Fontenay ait gagné 3 places, passant au 264ème rang sur 34 808 communes. Il oublie de dire que dans les Hauts-de-Seine, Fontenay n’est que 27ème sur 36, dernière du troisième quart. En sport on dirait « relégable dans le 4ème quart ».
Ceci-dit, quand on regarde le détail du classement, il est très surprenant :
- Les trois premières villes des Hauts-de-Seine sont, dans cet ordre, Courbevoie, Boulogne-Billancourt et Asnières-sur-Seine ;
- Et les trois dernières sont, dans l’ordre, Ville-d’Avray, Vaucresson et Marne-la-Coquette ;
- Plus près de Fontenay, toujours dans les Hauts-de-Seine, Montrouge (20ème) et Malakoff (26ème) sont mieux classées que Sceaux (33ème).
Si j’étais maire de Fontenay, je chercherais peut-être à perdre des places dans ce classement.
Michel Giraud
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