Révélations d’un coulis de tomate
Il y a quelques jours, en faisant des pâtes à la Bolognaise, j’ai regardé l’étiquette du coulis de tomate que j’ajoutais en me demandant ce que ce coulis, bio, avait de plus ou plutôt de moins ?
Quelle ne fut pas ma stupeur en lisant les simples termes « de plein champs » et « mûries au soleil » comme si ça n’allait pas de soi … !!!
Eh bien non, il faut se rendre à l’évidence, faire pousser les fruits et les légumes en plein champs, les faire murir au soleil n’en est plus une, plus du tout même. Au temps des processus industriels, c’est devenu rare au point de devoir le préciser.
Mesurons nous les impacts de nos modes de production industrialisés et généralisés au nom de la création de valeur, de la rentabilité financière élevée, de la croissance à tout prix et de l ‘économie globalisée ? Quid de la beauté du monde et de l’agriculture, du bien-être et de la santé procurés par une agriculture saine et respectueuse de l’environnement ?
Posons-nous cette simple question : est-ce vraiment cette agriculture que nous voulons ?
Agnès Gillot
2 RÉPONSES
votre article, intéressant certes, n’est-il pas hors sujet ici ? quel rapport avec Fontenay-aux-Roses ?
Merci Jean-Thomas Renaud pour votre compliment. Dans la rubrique Pourquoi “Osez Fontenay” signée des administrateurs, je lis :
“[…] Pour s’occuper d’abord du local mais aussi du national et pourquoi pas du global puisque tout se tient…[…]”.
On peut même faire un lien entre mon article et Fontenay avec la célèbre phrase de Monsieur Vastel en conseil municipal, “Le bio, on s’en fout”.
Je pense donc que mon article n’est pas hors sujet et qu’il a sa place sur ce blog.