Série « Vivement l’édito du Maire » Episode 2 : « Suppression de ruines squattées »
Dans la série « Vivement l’édito du Maire », initiée inconsciemment par M. Croland, voici un nouvel épisode.
L’éditorial du Fontenay Mag d’avril 2019 nous détaille les actions que la municipalité a entreprises pour le bien de tous les fontenaisiens. On y lit, par exemple : « Suppression de ruines squattées ». Après confirmation par la mairie, ce qualificatifs’applique bien aux maisons sises au 6, 8 et 10 rue Blanchard, maisons qui furent détruites début avril 2019. Ces trois maisons, les voici avant la préemption du N° 8 par la municipalité, en 2015.
Je peux affirmer que le N°8 était une maison d’un charme remarquable, bien aménagée, dotée d’un jardin magnifique. Pour preuve, la promesse de vente avait été signée par un particulierqui rêvait de s’y installer.
Trois semaines avant le délai légal de la vente, la municipalité préempte et revend immédiatement la maison aux promoteurs COGEDIM et Demathieu Bard pour le projet sur La Cavée que nous connaissons.
Les maisons de part et d’autre, le 6 et le 10, ont été également acquises pour l’opération immobilière.
Le tout est muré.
Le mois passent, les années passent, les squats s’installent, les maisons sont totalement « ruinées », les toits sont effondrés pour chasser les squatteurs.
Tout ceci pour expliquer que le seul responsable des « ruines squattées » citées dans l’éditorial n’est autre que la municipalité elle-même.
A vous de conclure sur «comment se valoriser en 2019 (les élections approchent) en sauvant les fontenaisiens d’un problème qu’on a causé soi-même en 2015, avec, en prime, comment justifier une opération immobilière. »
C’est une bonne vieille technique de récupération basée sur la perte de mémoire collective à propos des faits qui, à l’heure actuelle, sont de toute façon « enterrés ».
Pierre GOUSTARD
2 RÉPONSES
Une mauvaise foi qui devient plus inacceptable et profondément choquante. L’habitant du 6 était un ami d’enfance, ancien scéen comme moi. Ces pavillons étaient charmants et les jardins soignés. Oser affirmer de tels mensonges est extrêmement choquant et malhonnête de la part d’un Maire à qui on ne peut plus faire confiance, les contre -vérités s’accumulant les unes après les autres à un rythme soutenu. Tout n’est pas permis. Je n’aurais pas imaginé cela de lui ! Où allons nous ? Vraiment pas de quoi être rassuré…
Tu as parfaitement raison, Pierre, de rappeler la chronologie des faits qui ont abouti à ce que ces 3 maisons deviennent des ruines et de dénoncer la manière malicieuse qu’emploi Laurent Vastel pour se faire passer pour le grand Messie, capable en moins d’une mandature de dégager des squatteurs et de supprimer 3 taudis.
Cette présentation peut éventuellement marcher auprès des récents fontenaisiens et de ceux qui ne suivent pas les transformations annoncées pour notre centre ville.
Mais pour tous les autres, cette manigance pré-électorale est une affirmation outrageante.
Puis-je rappeler Pierre que :
– Ces 3 maisons ont été mises en exergue comme référence remarquable, en page de garde du fascicule édité par la l’ancienne municipalité, dans le cadre de l’Opération Programmée de l’Amélioration de l’Habitat (OPAH) montée pour le centre ville.
– Des fontenaisiens dont nous faisons parti avons eu le privilège de partager de nombreux moments chaleureux et festifs avec les ex- propriétaires, qui sont et restent nos amis, dans leur maison du n°8, parfaitement tenue et entretenue jusqu’à sa préemption par la Municipalité en juin 2015.
– Les squatteurs dont fait état Laurent Vastel dans son édito d’avril, sont ceux qui occupaient une partie du bâtiment aujourd’hui démoli sur l’ilot B de la Cavée actuellement en chantier et qu’une fois délogés, ils ont investi la maison inoccupée du n°10 puis celle du n°8 dont les fenêtres ont été murées avec des parpaings pour éviter ce genre d’occupation illégale. Il ne restait plus qu’à enlever le toit pour les déloger vers une autre demeure inoccupée.
Laurent Vastel pourra t-il affirmer que sa majorité municipale n’a aucune responsabilité sur ces faits, préalablement au démarrage de l’opération immobilière qu’elle a initiée ?
En tous les cas, il ne pourra pas affirmer, comme à son habitude, que ces ruines, dont 2 ont été squattées, étaient l’héritage des mandatures socialistes qui ont laissées cette partie du territoire communal à l’abandon.