Urbanisme à Fontenay-aux-Roses : l’absence de courage de J.D. Berger, député et président du Territoire

Regardez bien la vidéo publiée par Laurent Ribadeau Dumas sur ce blog : https://www.osez-fontenay.fr/bronca-contre-l-vastel/

Au milieu du film (1mn15 sur 2mn30), vous y voyez Jean-Didier Berger, maire de Clamart, président du Territoire Vallée Sud-Grand Paris et député de la circonscription, s’éclipser en traversant la foule, baissant la tête pour cacher un demi-sourire. Le message qu’il entend sans doute faire passer est le suivant : « Le courroux des manifestant est un problème fontenaisien ; je ne suis pas concerné. »

C’est peut-être ce qu’il veut nous faire croire, mais c’est doublement faux, et il le sait très bien.

Tout d’abord, en tant que député revendiquant un ancrage local pour que « le parlement cesse de voter des lois hors sol » (Lire un extrait de son interview dans Echo d’Île de France ici : https://www.echoidf.fr/le-depute-maire-jean-didier-berger-plaide-pour-le-cumul-des-mandats/), il ne peut pas s’abstraire des questions locales comme son prédécesseur le revendiquait. À moins que, dans la circonscription, seule sa ville de Clamart l’intéresse ?

Ensuite, et c’est le plus important, la signature de Laurent Vastel au bas d’une convention en matière d’urbanisme ne vaut rien juridiquement. L’urbanisme est devenu une compétence du Territoire, et c’est la signature de son président, Jean-Didier Berger, qui compte…

Je sais que, s’il me lit, le président du Territoire va me répondre que « Chez nous, à Vallée Sud, ce que les maires veulent, le Territoire le décide. » Une règle qui peut avoir quelques avantages, mais qui ne dispense pas le décideur final qu’est Jean-Didier Berger d’écouter les opposants. D’autant plus dans une ville où il a été mis en minorité aux dernières élections…

Le courage politique, cela aurait été de dire au maire de Fontenay-aux-Roses : « Faisons comme pour ton projet de vente d’équipements municipaux à un promoteur dans le quartier des Ormeaux. Retirons la convention avec l’Établissement public foncier d’Île-de-France de l’ordre du jour du prochain Conseil du territoire, et prends le temps de la concertation. »

Au lieu de cela, Jean-Didier Berger a préféré s’éclipser.

Couardise ou peau de banane glissée sous les pieds de Laurent Vastel ?

Michel Giraud