26 décembre 2024 | 20:15
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Violences faites aux femmes : La seule chose à briser c’est le silence

En 2018, 121 femmes ont été tuées lors de violences conjugales, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur. En 2019, 146 femmes ont été tuées, en 2020, 125 femmes et en 2021, 143 féminicides.

A ce jour, mi-novembre 2022, nous avons déjà atteint le chiffre de 121 féminicides…

Dans 65 % des cas d’homicide et de violences conjugales, la justice ou la police avaient été saisies auparavant. Ces chiffres glaçants sont dans le rapport sur les homicides conjugaux rendu public ce dimanche par la ministre de la Justice : https://www.justice.gouv.fr/publication/Rapport%20HC%20Publication%2017%20novembre%202019.pdf

Voici donc des numéros et actions utiles :

 Vous êtes, ou une personne, est en danger ?

  • 17 ou 112 ou 1 SMS au 114 pour contacter la police
  • 15 pour les urgences médicales
  •  18 pour les pompiers
  • Échanger de manière anonyme par écrit et en direct avec un policier ou un gendarme : https://www.service-public.fr/cmi
  • 115 pour une demande de mise à l’abri si vous fuyez votre domicile en urgence
  • 01 47 91 48 44 de 9h30 à 17h30 : numéro d’écoute départementale anonyme et gratuit
  • 39 19 : plateforme d’écoute des victimes de violences conjugales, sexistes et sexuelles, gratuit et anonyme, ce numéro de téléphone est accessible 24h sur 24 7 jours sur 7
  • 0800 08 11 11 pour le planning familial : du lundi au samedi, de 9h à 20h
  • 0800 05 95 95, pour Viol femmes informations, du lundi au vendredi, de 9h à 19h
  • 119 pour l’enfance en danger, 24h/24, 7j/7
  • 01 47 91 48 44 pour les Femmes Victimes de Violences 92 et  une écoute, soutien, information et lutte contre la précarité, gratuit et anonyme, du lundi au vendredi de 9h30 à 17h30 
  • 01 47 21 66 66 pour l’ADAVIP 92 (Association d’aide aux victimes) pour des informations juridiques, consultations psychologiques, aide sociale pour les victimes :adavip92@free.fr, http://www.adavip92.fr
  • Des commerçants via le dispositifs « Angela », qui, derrière ce prénom, signifie aux victimes de harcèlement de rue et de violences conjugales qu’un “ange est là”. Grâce à un autocollant apposé sur la vitrine, les personnes en difficulté peuvent entrer et demander de l’aide à ces commerçants. A Fontenay-aux-Roses, l’association des commerçants a organisé une formation pour les commerçants volontaires.

Pour porter plainte :

  • A l’hôpital : généralisation de la plainte à l’hôpital et certificat médical de constatation de violence

Signaler pour ne plus jamais entendre que tout le monde savait et que personne n’a signalé. Si vous êtes témoin de violences conjugales dans votre entourage, si vous avez un doute sur un cas de violence conjugale signalez le auprès de la police et n’hésitez pas à également proposer à la victime de la compagnie pour porter plainte ou lui indiquer qu’il existe des professionnels où associations qui peuvent l’aider et à qui elle peut se confier : https://www.service-public.fr/cmi .fr/

La loi est avec vous !

  • Centre d’information sur les droits des femmes et les familles (CIDFF) contact@cidff92sud.org vous informe, vous accompagne en prenant en compte la globalité de votre situation et vous oriente vers les professionnels spécialisés, pour tout type de violence au sein du couple, intrafamiliales, viol et autres violences sexuelles, violences au travail, enfants co-victimes de violences conjugales : le jeudi sur rendez-vous (25 avenue Lombart, 92260 Fontenay-aux-Roses) pour un RDV avec la juriste en droit de la famille au 01 46 64 14 14 (standard de la Maison de justice de Bagneux), pour un RDV avec la Médiatrice familiale au 01 46 44 71 77, http://hautsdeseine-clamart.cidff.info
  • Vous pouvez saisir le ou la juge des affaires familiales pour obtenir une ordonnance de protection ; il est recommandé de faire appel à un avocat. La liste des d’avocats volontaires pour défendre les femmes victimes de violences du barreau de 92 est transmise via le réseau d’avocats engagés dans la défense des femmes victimes de l’AFVV : https://www.afvv.org
  • D’autres dispositifs de protection peuvent être mis en place tel que le téléphone grave danger, délivré sur décision du Procureur de la République, après évaluation du danger. http://www.justice.gouv.fr/aide-aux-victimes-10044/le-dispositif-telephone-grave-danger-tgd-30752.html ou le bracelet anti-rapprochement.
  • Vous pouvez saisir la ou le juge des affaires familiales dans le cadre d’une séparation ou d’un divorce : le ou la juge pourra statuer entre autres sur la résidence des enfants, l’exercice de l’autorité parentale, la jouissance du logement ou encore la pension alimentaire.
  • En fonction de vos ressources, vous pouvez demander une aide juridictionnelle pour financer les frais d’avocat.e.

Etre soutenue !

  • Pour un accompagnement autour des violences : le centre Flora Tristan qui est joignable au 01 47 36 96 48 du lundi au vendredi de 9h00 à 12h30 et de 14h00 à 17h https://centrefloratristan.org
  • Bus Santé femmes, par le département 92, est un bus itinérant qui circule dans les communes des Hauts-de-Seine et des Yvelines, en partenariat également avec le Conseil national de l’Ordre des médecins, l’Ordre des avocats des Hauts-de-Seine et des Yvelines ainsi que le Pôle Solidarités du Département des Hauts-de-Seine. Sans rendez-vous, les femmes peuvent gratuitement rencontrer une équipe de professionnels pour répondre à des besoins spécifiques dont psychologue pour bénéficier d’entretiens individuels ; agent de prévention (parentalité, prévention des violences faites aux femmes, harcèlement…) ; avocat dispensant des conseils juridiques. Les dates de passages dans les villes sont sur le site : https://www.institut-hauts-de-seine.fr/institutdeshautsdeseine-bus-sante-femme.html

Astrid Brobecker
Conseillère départementale

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